« SMART HAS THE PLANS. STUPID HAS THE STORIES.» -

« STUPID IS TRIAL AND ERROR. MOSTLY ERROR.» -

I WAS BORN TO TELL YOU I LOVE YOU...

« S'il te plaît, ne m'abandonne pas. Ne me laisse pas, j'ai besoin de toi. Par pitié, ne me laisse pas tomber maintenant... » sanglote lentement une jolie femme brune. Ses surprenants yeux bleus sont emplit de larmes et des gouttes de transpiration perlent sur son front étroit. Depuis maintenant plusieurs minutes, elle était maman d'une petite fille qu'elle et son mari, avaient décidé de prénommer Ysaline. Ysaline Hunter avait bel et bien montré le bout de son nez, au péril de la santé de sa génitrice. Mais comment accuser un nouveau-né du mal qu'il a put infliger à sa mère ? C'est une chose impossible, tout bonnement inhumaine. Pleine de désespoir, madame Hunter fut emmenée d'urgence en bloc opératoire. Un simple petit problème de tension, s'était transformé en gros manque respiratoire. Et les grincement du lit d'hôpital s'éloignant, laissaient derrière eux un homme mitigé par le bonheur de voir sa fille avec lui, et la tristesse qui le transperçait de savoir sa moitié en état critique. Comment reprendre confiance et avancer à travers une épreuve pareille ?! Et si la femme de sa vie ne s'en remettait pas ?! Il aurait la responsabilité de s'occuper seul de sa fille, sa chair, son propre sang. L'homme aux traits douloureusement tirés, regarda cette petite poupée endormie dans son berceau. Il ne parvenait pas à croire une seule seconde que cet ange était en effet sa propre progéniture. Il lui était impossible d'avouer le fait qu'il ait réussit à faire un enfant si beau à ses yeux. Elle était parfaite, tout ce dont il avait rêvé auparavant. Et tandis qu'il s'extasiait devant ce petit-être humain, des infirmières entrèrent dans la pièce, un visage totalement passif, ne laissant pas passer le moindre sentiment. De suite, il comprit. Son cœur manqua un battement, son souffle se coupa brusquement et ses jambes fléchirent sans le prévenir. Ce qu'il avait redouté et finalement pensé inouïe s'était malheureusement réalisé. Des tonnes d'idées s'enchaînèrent dans sa tête. Fuir, rester, refaire sa vie, ou mettre fin à la sienne. Jamais il n'avait eut à réfléchir qu'adviendrait sa vie, si sa destinée n'était plus de ce monde. L'homme perturbé, s'embrouillait, fusionnant ses idées pour finalement les détruire. Il était persuadé, qu'après tout, il était insensé qu'elle ne soit plus à ses côtés. Si c'était une blague, c'était vraiment de mauvais goût, et il n'apprécierait pas. Mais semblait-il que ce n'était pas le cas. Elle était partie, lui laissant entre les bras, un joli poupon pourtant bien vivant. Mais surtout, pourtant bien sa dernière raison d'exister. Et si il n'avait rien put faire pour son épouse, il en serait différent de sa fille. Un père digne de ce nom n'est pas censé abandonner et baisser les bras. Il ne le ferait pas, pour le moins du monde...

HAVE YOU SEEN MY CHILDHOOD ?!

«Fais pas ci, fais pas ça. Viens ici, mets toi là. Attention prends pas froid ou sinon gare à toi. Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents. Touche pas ça, fais dodo. Dis papa, dis maman.Fais pas ci fais pas ça. À dada prout prout cadet, À cheval sur mon bidet. Mets pas tes doigts dans le nez. Tu suces encore ton pouce. Qu'est-ce que t'as renversé. Ferme les yeux, ouvre la bouche. Mange pas tes ongles vilain et va te laver les mains »

« Papa ?! Pourquoi maman elle n'est plus là ? » demanda la petite fille maintenant âgée d'environ six ans. Cette simple question eut le don de mettre une véritable gifle en pleine tête de monsieur Hunter. La fillette aux longs cheveux de jais, ressemblait douloureusement à sa mère. Ces mêmes yeux bleus traversants, cette même expression de visage et ce sourire angélique tout à fait identique. A chaque fois que l'homme la regardait, il ne pouvait s'empêcher de voir sa défunte épouse. Bien évidement, il était dingue de cette poupée vivante, mais le veuf continue à sentir la tristesse alourdir ses traits. « Ma puce, maman est montée au ciel le jour de ta naissance, c'était il y a longtemps maintenant... » commença-t-il. Le visage de l'enfant changea d'expression, passant d'un sourire à une mine déconfite. « Est-ce que ça veut dire qu'elle est morte parce qu'elle ne m'aimait pas ? » se déplora la jolie poupée. Ces quelques mots suffirent à enfoncer le papa célibataire dans son dépit et son malheur. Comment sa fille, si merveilleuse, pouvait penser qu'elle était responsable du décès de sa mère ?! « Mais non mon amour, tu n'y es pour rien voyons ! Ta maman était déjà malade avant de t'avoir dans son ventre. Lorsque tu es née, sa maladie est devenue trop forte. Du coup, elle est partie au ciel mais ce n'est pas de ta faute. Déjà avant que tu arrives, elle t'aimait énormément. Et je suis certain que là-haut, elle te surveille et est très fière de toi ma chérie... » lui expliqua-t-il. Sa réponse avait été parfaite, tout à fait adaptée à la situation mais cela n'empêchera pas Ysaline de continuer à penser qu'elle était coupable. Tout le long de son enfance, la petite fille a été très docile et très obéissante. Bonne élève, travailleuse, elle a agit de cette façon jusqu'à l'âge de douze ans. Sa relation avec son père était parfaite. Ils étaient complices et l'enfant était le centre de la Terre pour son papa. Joli petit tableau non ?! Non. Tout d'abord à cause de l'absence remarquable de la mère dans ce mignon foyer. De plus, les choses ne restent jamais très longtemps ce qu'elles sont. Vous devriez vous en douter non ?

TEENAGE DREAMS

C'est donc dès l'âge de douze ans qu'Ysaline a commencé à déraper. Du jour au lendemain, elle a exiger qu'on l'appelle Romy, son second prénom. Elle s'est montré plus rebelle et plus désobéissante. « Mais p*tain, lâche moi ! Je fais ce que je veux ! De toutes façons, m'attends pas ce soir je sors. Je rentrerai peut-être pas... » criai la désormais prénommée Romy à son père. « Ysaline ! Ne me parles pas sur ce ton c'est compris ? Je t'ai demandé de terminer tes devoirs avant de sortir, s'il te plaît ! Alors tu vas me faire le plaisir de te diriger vers tes livres et tes cahiers ! » s'énerva-t-il à son tour. « Je te répète une dernière fois que je m'appelle Romy. Et puis à ce que je sache, t'es pas ma mère mais simplement mon père qui n'a même pas été fichu de la sauver... » l'accusa-t-elle. A chaque fois, l'homme décontenancé ne trouvait rien à dire, tué par les propos de sa propre fille. Elle savait parfaitement comment obtenir ce qu'elle désirait même si ça voulait dire blesser la personne qui lui avait tout donné. Elle ne le faisait pas par simple plaisir, c'était juste qu'elle se détestait et haïssait les autres en même temps. Et ce soir là, comme tous les autres, elle était parvenue à sortir. Alliant drogue, sexe, alcool et cigarette dans des soirées totalement déjantées où elle tentait de se vider la tête. La plupart du temps, cela fonctionnait étant donné qu'elle était dans un état second. Sa réputation de fêtarde et de dragueuse amplifiait au gré des rumeurs alors que ses résultats scolaires chutaient en flèche. « Bonjour Monsieur Hunter, entrez je vous prie. dit la professeur principale de Romy. Vous devez vous doutez de la raison de cette convocation... Je ne vous cache pas que mes collègues enseignants et moi-même avant beaucoup de mal avec votre fille. Ses notes sont catastrophiques et son comportement est inadmissible. Nous ne savons plus vraiment quoi faire pour la remettre dans le droit chemin. Les insultes de sa part fusent sur nous comme des météorites et elle dégrade même le matériel de l'établissement. Je ne peux vous cacher plus longtemps que nous envisageons le conseil de discipline et que le redoublement se montre de rigueur. Sachez cependant que si nous en venons au conseil, le renvoi définitif d'Ysaline sera fortement évoqué, suggéré et demandé. J'ignore quoi vous dire de plus, excepté le fait que je vous demande de nous soutenir de votre côté pour sauver votre enfant. De plus, vous connaissez la prestigieuse réputation de notre école. Ce qui veut dire que si mademoiselle Hunter est expulsée, vous vous retrouverez dans une situation très délicate. Plus précisément, aucun autre établissement n'acceptera son inscription... » Elle remercia l'homme avec un sourire mauvais remplit de mépris. Lui, s'excusa encore maintes et maintes fois, découragé et déprimé par la tournure que prenait sa fille chérie. Il était apparemment bel et bien temps d'agir et de changer les choses. Lorsqu'il rentra chez lui, Romy était sur le canapé, affalée devant une émission d'une idiotie déconcertante. Là, ce fut le début de la fin. Elle avait alors quinze ans. « Il faut qu'on parle Ysaline ! » s'exclama-t-il furieux. « Qu'est-ce que t'as encore ? T'as quoi ?! Ne me dis pas que t'as encore oublié mon prénom ! RO-MY ! Moi c'est RO-MY ! » ironisa la jeune fille d'un ton terriblement méprisant. « Ne commence pas à me parler comme ça Ysa ! Je sors du bureau de ta prof principale. Tu vois ce dont je veux parler ? Elle m'a raconté tout ton petit manège, tes mauvais résultats, ton attitude infecte,... Que tu agisses comme ça à la maison passe encore mais pas dans ton lieu d'études ! » cria-t-il. « Mais qu'est-ce que ça peut te foutre au pire ?! Hein ? Qu'est-ce que t'en as à faire ? De toutes façons tu m'aimes pas ! T'as toujours pensé que c'était de ma faute si maman était morte ! » hurla-t-elle en se levant brusquement. Encore un fois, elle pointait le doigt où ça faisait mal. Mais cette fois ci, ce n'était pas volontaire, elle le pensait vraiment. « Mais arrête ! Tout ça n'a rien à voir avec ce dont je parle ! Et puis tu sais très bien que c'est faux Ysaline, je suis ton père ! Et tant que tu seras sous MON toit, tu ne feras pas ce que tu veux et tes notes m'importeront autant que ton comportement. Tu te conduis comme une véritable garce écervelée et je ne t'ai pas élevée comme ça. Ta mère aurait honte de toi ! » fulmina-t-il excédé par les propos de cette fille, sa fille, qu'il n'arrivait plus à reconnaître. « Mais... T'as pas le droit de dire ça ! T'as pas le droit ! T'es trop... Je te déteste ! T'es trop c*n ! Je te déteste ! » pleurait-elle de rage, prête à devenir complétement folle à cause de la colère. C'est à partir de ce soir là, que leur relation devint très conflictuelle. Dès ses seize ans, Romy fit ses sacs, et quitta son domicile familial pour vivre seule, en toute autonomie.

« SMART MAY HAVE THE BRAINS BUT STUPID HAS THE BALLS. » -

PSEUDO/PRÉNOM ✿ coke-art. AGE ✿ 16 ans. COMMENT T'ES ARRIVE ICI, MON POTE ? ✿ grâce à Bazzart je crois. ET TU KIFFES LE TRIP ? ✿ A fond ! UNE KAS-DÉDI, PEUT-ÊTRE ? ✿ Nope. AUTRE CHOSE MON CHOU ? ✿ énorme coup de cœur pour le forum !