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« STUPID IS TRIAL AND ERROR. MOSTLY ERROR.» -

« LEEVY T'AURAIS PAS VU MON T ... OH PUTAIN » J'plaque soudainement ma main sur mon visage. J'cache mes yeux devant l'horreur. J'suis en état de choc, j'veux plus rien voir. Si seulement j'pouvais brûler ma mémoire complètement, effacer cette image de ma petite soeur et de son crétin de petit ami entre deux draps -ou dans leurs cas, par dessus. C'le genre de chose que j'ai toujours voulu éviter. Autant pour elle que pour moi. c'pas comme si elle savait pas que moi et Ryan on était des bêtes, mais il y a une marge entre savoir et voir. J'réalise soudainement que même si j'me cache le visage, ils peuvent toujours me voir et à entendre ma soeur crier, j'sais que j'dois partir merde. J'me retourne et j'referme la porte derrière moi aussi vite que je l'ai ouverte. Ça m'apprendra, tient. C'clair que j'étais plus dans l'optique que ma soeur était encore vierge, seulement je l'espérait énormément. J'ai toujours énormément surprotégé ma soeur. Beaucoup plus que nécessaire. De toute façon, faut bien que quelqu'un l'fasse dans cette famille de fou. J'ai jamais vraiment vu mon père. J'échangeais souvent avec lui par téléphone, il était content d'avoir de mes nouvelles. Jusqu'à c'que je me décide finalement à mettre un pied dans un avion pour aller le visiter et de l'retrouver en position de salope d'un autre homme dans son appartement. J'crois que j'ai jamais vu un homme autant embarassé par quelque chose. Qu'il soit gay, j'en ait tellement rien a foutre. J'pige pas comment il a fait pour avoir un gosse dans ces conditions -mais je m'en fout. Toutefois qu'il soit la salope d'un mec deux fois plus jeune que lui, non merci. Ce fut la dernière fois que je lui ait parlé. Depuis un moment. Alors que j'suis encore dans mes pensées, à espérer encore une fois que ma mémoire puisse sans objection s'effacer, ma soeur sort de sa chambre en trompe et m'accroche par le bras pour me trainer dans une pièce de la maison -la chambre de la femme de ménage ? « C'est quoi ton problème, Cole ? TU SAIS PAS FRAPPER ? » Elle est furax. J'le devine aisément à ses traits qui se durcissent et à la couleur de sa peau qui prend une teinte de plus en plus rouge. Ma soeur a un caractère de merde. C'est pas possible. En ce sens, elle me ressemble. Toutefois, deux caractères similaires ne font pas tout le temps bon ménage. Elle a toujours envit de m'caster et j'ai toujours eu dans le goût de l'enchaîner à son lit et plus jamais la laisser sortir. « t'as qu'a pas enmener cet enfoiré et ça s'reproduira plus. J'te le jure. » Tout ce que j'dis, c'est loins de la calmer. Elle a envit de m'battre et pour illustrer ce que je pensais, elle lève immédiatement sa main dans l'idée de me gifler de son plus fort. Elle est à deux secondes d'exploser et pourtant, elle se ravise. Elle se rapproche de moi et me fait la bise. « Si j'serais toi, la prochaine fois que j'serais avec Ryan, Je ferais gaffe à vérouiller la porte. » 

« J'suis désolée, Cole. » Elle pose un baiser sur mon front avant de partir. C'est la énnième fois que j'rentre complètement fucked à la maison familliale. C'jour c'était le pire de ma vie. Ma soeur qui m'annonce qu'elle s'est décidée à s'marrier. Elle à quoi, vingt ans ? c'est tout juste si elle sait c'que c'est l'amour. Elle se marie et part en France rejoindre son père. C'ma demi-soeur. qui part en France avec son putain de mari, parcequ'évidemment, elle s'est déjà marrier, sans moi -ayant sûrement peur de ma réaction. J'essaie de la retenir, parceque elle sans moi et moi sans elle c'est insoutenable. Elle se retourne vers moi, je vois bien qu'elle pleure. Elle me prend la main et la serre une dernière fois avant de me tourner le dos pour un bon moment. Jusqu'à ce qu'elle embarque dans cette caisse, qu'elle parte avec son mari. Y'a un gosse là dessous, j'suis sûr. Je soupire et j'ai tellement envi d'aller voir Maryan. J'le veux plus que tout. Après un grand débat entre mon coeur et ma tête, j'prend mes clées et j'roule jusqu'à la maison de Ryan. Lorsqu'elle me voit apparaitre, déconfit, perdu, elle pose pas de question. Si y'a bien une chose que j'sais c'est qu'on est pareil et que j'poserais pas de question non plus. Je la serre contre moi, la garde dans mon étreinte pendant un moment, et j'inspire profondément. Je suppose que tant que ça sera elle et moi, j'irais bien. 

« deux Vodka Stolis. » J'commande pour moi et Ryan. Nous avions décidé d'aller dans une boîte de nuit et nous voilà. Toutefois, à croire que ma copine avait décidé qu'aller au toilette c'tait plus important que d'être avec moi. Elle m'avait confier cette mission importante que j'avais accepté à grand renford de sous-entendus. J'attend tranquillement au bar, quand une brunette fait son apparition. Les Vodka arrivent et sans un mot, elle prend celui destiné à Ryan. J'souris, puisque Ryan allait foutre une raclée à cette fille qui a prit son alcool. J'crois qu'elle a capté le sourire comme une réponse positive à toute forme de drague qu'elle essayait de me porter. La brune s'avance à quelques centimètres de moi et m'souffle « j'crois que t'as besoin d'un peu de compagnie. » J'allais ouvrir la bouche, j'allais lui répondre que j'en avais pas besoin, parceque la personne la plus canon au monde m'aime, moi. J'ai pas le temps, car Ryan arrive, sa bouche tout en coeur, la fureur se trahissant dans ses yeux. « Malheureusement, il va passer. Si t'avais pas vu pétasse, il est marié avec trois enfants et souffre d'un ITS majeur. Fous le camp. » J'hausse un sourcil, perdu. Elle se retourne vers moi une fois que la salope parti à la chasse d'un autre verre gratuit. « c'était quoi, Ryan . » J'lui demande, j'comprend pas pourquoi elle est encore furax. C'est après l'autre qu'elle devrait s'fâcher. Si y'a bien une chose que j'ai compris en sortant avec cette brune torride, c'est que j'veux pas la voir en pétard contre ma personne. « Et c'était quoi ça, Saroyan ? J'pars cinq minutes et t'es pas foutu de garder tes mains pour toi et mon verre en ta possession ? » ça m'fait sourire. Plus elle est fâchée, plus elle est canon. Ryan, j'veux pas la laisser m'glisser entre les doigts. Elle et moi, c'est trop bon, trop hot, trop fucked up pour ne plus être. J'adore quand elle fait sa jalouse possessive, parceque j'suis exactement pareil : J'deviens fou quand quelqu'un d'autre parle d'elle. J'peux pas blairer le mec qui essait de la toucher et lorsqu'on est en pause et qu'elle fait tout pour m'rendre jaloux, ça marche. Dieu seul sait à quel point j'deviens vert de jalousie. J'essaie de la prendre par la taille et j'fais mes yeux doux. Elle est pas calmée, parcequ'elle m'fout une gifle. « C'EST QUOI LE FUCK ? j'commandais nos putain de verres et la conne s'est pointée. J'allais l'envoyer chier avant que t'arrive, chérie. » C'est toujours comme ça entre elle et moi. Je la fait chier, elle me gifle. Elle m'fait chier et j'vais voir d'autres salopes. Toutefois, à savoir que Ryan c'est la seule qui compte. Elle m'cris dessus et j'tourne le dos. c'plus simple et ça la fait plus chier que n'importe quoi dans ce monde. C'est clair que j'y arrive pas tout le temps et parfois, ça nous mène au violent sex qu'on connait tant. Parfois, je perd le contrôle et mon poing part dans la direction d'un mur. Tout pour pas qu'il l'atteigne, elle. Elle ne répond pas. Elle voit bien que j'suis sincère. Soudainement sans crié gare, elle s'accroche à moi pour prendre possession de mes lèvres. C'un des moments dont j'me lasse jamais et alors qu'elle me pousse vers les toilettes des femmes, que je la plaque à mon corps afin de sentir plus de sa chaleur corporelle, que j'passe mes mains sous son haut avec la seule intention de le lui enlever au plus vite, j'sais qu'on y est. Le make up sex. 

Elle m'a laissé, merde. Ryan m'a laissé une putain de lettre et elle s'fout de moi maintenant. Elle m'a remplacé par une fille. J'pige plus rien décidément. J'sens que tout mon être est écrasé en mille morceaux. J'arrive pas à m'y faire, je peux pas y croire. Je l'aime elle. C'est la seule que j'voulais, la seule qui m'avait fait sentir vivant. À croire qu'elle en avait marre des mecs -elle avait marre de moi. « J'veux un autre verre. Double ration. » J'noie mon chagrin, parceque j'sais pas quoi faire d'autre. J'ai pas été programmé pour m'faire laissé. J'ai pas anticipé la douleur. C'était une passe comme les autres, rien de plus. J'suis le seul de cet avis, maintenant. J'bois mon verre de Rhum and Coke d'un trait. Il n'y a pas une seule raison de laisser trainer l'alcool. J'lève ma main pour en commander un autre, quand une fille s'asseoit à mes côtés. J'la connais brièvement du lycée. Faut dire que j'étais pas vraiment dans l'même cercle d'ami qu'elle. « Deux tequila . » Ce sont les deux seules mots qu'elle pronnonce avant d'se retourner vers moi. Elle me regarde et moi j'me sens comme une putain d'épave qui aurait pas baiser depuis des semaines. Ça fait une semaine que j'me morfond et j'en ai marre -sans pour autant arrêter, ça m'fait du bien j'crois. J'baise les pétasses qui croisent mon chemin, j'me retient de pas crier son nom à elle et j'les vires de mes draps avant que le soleil se pointe. « Callie Freelander. » « J'suis Cole. Pourquoi tu m'donnes ce verre ? » J'me demandais vraiment si les rumeurs de l'époque -sur sa sexualitée- étaient vraies. Si c'était le cas, je ferais une grosse deprimme. Elle est trop canon pour être juste au femme. « Parceque t'en a besoin, t'es canon et que j'ai de l'argent en trop. » . Toutefois, parler à quelqu'un que j'connais pas, ça m'fait du bien faut croire. J'y suis pas habitué. J'reste dans mon coin et j'innonde mes pensées avec de l'alcool. Mais là, Callie est là. Après une heure, elle me dis « Elle t'as laissée pour une femme ? » J'ai encore le nez dans mon verre et j'aquieste faiblement de la terre. J'ai jamais autant été à la ramasse. J'entend le ton moqueur qu'elle emploi -rien à battre. J'me lève un peu, chancelant et j'dis d'une voix ennuyé. « j'me casse. Tu te ramène ? » Elle semble surprise par c'que j'viens de dire. Toutefois, elle se lève à son tour et me suis. On marche jusqu'à mon appartement, celui que j'avais avec Ryan, cet appartement que j'évitais, qui m'laissait trop de souvenir. Et la dernière chose que j'me souviens, c'est que j'suis carrément entrain de lui arracher ses vêtements. C'était innévitable et tant que j'ai pas Ryan, j'fais ce que je veux. .